lundi 21 juin 2010

Interview de Robert pour 7jours : "La frénésie Twilight"


LOS ANGELES – En débutant sa carrière au cinéma, Robert Pattinson ne pouvait se douter un seul instant qu’il deviendrait un jour un des acteurs les plus prisés de l’industrie.

Le fruit du hasard lui a permis de décrocher le rôle du séduisant vampire Edward Cullen lors d’une audition durant laquelle la complicité instantanée avec une certaine Kristen Stewart a charmé le responsable de la distribution artistique.

Personne n’aurait pu prévoir à ce moment que le couple qu’ils allaient former au grand écran allait soulever autant de réactions concernant leur véritable relation qui reste, à ce jour, encore un mystère.

Cette dynamique qui semble tourmenter les fans a sans l’ombre d’un doute alimenté la frénésie entourant le phénomène Twilight, en engrangeant des recettes de plus d’un milliard de dollars au box-office mondial avec les deux premiers volets.

Reste à voir si les tribulations du triangle amoureux entre Bella (Kristen Stewart), le loup-garou Jacob (Taylor Lautner) et le vampire Edward (Robert Pattinson) sauront satisfaire la soif sanglante des fans.

Les cheveux ébouriffés et visiblement surmené par l’intense campagne de promotion entourant la sortie de Twilight: Hésitation, c’est un Robert Pattinson très souriant et aimable qui m’a accueilli dans sa chambre d’hôtel du Four Seasons, à Beverly Hills, pour répondre à mes questions.

Au cours du deuxième film, Edward semblait plus réservé et calme alors que dans Hésitation, il se laisse aller davantage. Pourquoi crois-tu qu’il soit plus confortable maintenant qu’auparavant?
Je crois qu’il en accepte davantage. Il a décidé de vivre dans le vrai monde et pas seulement dans son univers vampirique obscur où il ne parle à personne et est constamment isolé. Une fois cette ligne franchie, tout devient plus facile alors qu’un spectre de nouvelles émotions s’installe. Par contre, les problèmes font aussi surface. Il doit maintenant gérer la présence de Jacob; il ne peut pas simplement le mettre de côté. Il réalise soudainement qu’il devra le voir à chaque jour, chose à laquelle il n’avait pas pensé en se mêlant aux autres.

La dernière fois que nous avons discuté, les fans n’arrivaient pas à croire que j’étais dans la même pièce que toi. Crois-tu que cette frénésie soit générée par toi ou davantage par le personnage d’Edward Cullen?
Je ne crois pas être responsable de la frénésie. Je crois que la frénésie est maintenant orientée vers la frénésie en elle-même. Je veux dire que tout ça est devenu une folie; les gens en sont fous car d’autres en sont également fous. Elle se nourrit d’elle-même. Et maintenant, c’est devenu tellement gros que nous allons au restaurant et les clients nous regardent en ressentant ce côté étrange, même s’ils ne sont pas des fans de Twilight.

Quand tu penses à tous les efforts que tu as mis pour faire démarrer ta carrière, comment te sens-tu face au succès de Twilight?
Je n’en ai pas arraché tant que ça pour être honnête (rires). Même si j’étais souvent fauché, j’ai toujours eu du plaisir et je faisais des projets que je voulais entreprendre. Alors je n’ai pas le sentiment d’avoir travaillé si dur. On peut dire que je suis tombé au bon endroit, au bon moment. Et tout est arrivé par la suite.

Comment te sens-tu d’être aussi populaire et de voir que les fans sont fous de toi? Est-ce que ça t’a permis de gagner de l’assurance sur le plateau?
Oui, à l’occasion. Car pour être honnête, l’assurance dans cet emploi est souvent tributaire au réalisateur et à l’environnement dans lequel tu travailles. Tu peux être la plus grande vedette de cinéma et être encore terrifiée certains jours car tu es inconfortable. C’est la nature de cette industrie, quelques fois tout fonctionne et à d’autres occasions, rien ne va; c’est très aléatoire.

La scène de combat entre Victoria et ton personnage est très animée. A-t-elle été difficile à tourner?
C’était très difficile car Bryce [l’interprète de Victoria] est l’une des personnes les plus gentilles au monde, alors tu comprends que de devoir la frapper au visage, ce n’était pas facile (rires). Elle est tellement délicate en plus. Mais en bout de ligne, c’était très agréable. Nous avons eu du plaisir à la faire. Nous avons répété pendant trois semaines, tous les jours après le travail, en nous pratiquant à nous frapper (rires).

Réalisé par David Slade, Twilight: Hésitation, mettant en vedette Robert Pattinson, Kristen Stewart, Taylor Lautner et Dakota Fanning sera à l’affiche partout au Québec dès le 30 juin.

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